Une lettrine est percée dans la coquille d'un œuf de poule. C'est l'initiale du nom et du prénom de l'auteur de ces posts. Elle peut aussi faire office de signature car toute " oeuf'vre " se doit d'être signée.
Un paysage peint avec finesse dans la plus pure tradition chinoise renvoie une image paisible et zen.
On trouve souvent ces œufs chez les collectionneurs. Ils sont fréquemment protégés dans un écrin de verre et reposent parfois sur un coussin douillet.
Ce sont de beaux objets raffinés et agréables à l’œil.
Cet œuf de poule a été percé de divers trous schématisant une marguerite.
Cette coquille évoque la ritournelle que nous chantions enfant pour connaitre le sentiment éprouvé à notre égard par une personne que nous voulions approcher.
A défaut de marguerite, n'importe quelle fleur des champs faisait l'affaire.
Il suffisait d'enlever un à un les pétales de la fleur choisie et de chantonner : " Il ou elle m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, plus que tout, pas du tout ". On reprenait le chant jusqu'au dernier pétale en espérant que le mot lui correspondant soit en adéquation avec nos souhaits.
Symbole d'une ruralité menacée, cet œuf de poule affiche une partition qui pourrait être celle du chant du coq. Espérons que ce ne soit pas celle du cygne !
Oeuf dessiné par mon épouse
Les notes sur la portée sont comme un pied de nez à ces bobos qui achètent une maison de campagne mais ne supportent pas le chant matinal du gallinacé.
Voulant les avantages champêtres sans en subir les inconvénients, ils apprendront aussi que comme le dit si bien le proverbe : " Qui veut avoir des œufs doit supporter le caquetage des poules. "