Un œuf de cane est peint à l'antique.
Le style est reconnaissable à la silhouette des dauphins et à la frise qui les encadre.
Le décor est planté ; les dauphins nous rappellent la légende d'Arion, et c'est tout naturellement que nous pouvons imaginer le poète sur le dos d'un des cétacés qui le sauve de la noyade et le ramène sur la rive.
Arion est un poète grec né à Méthymne au VII ème siècle avant notre ère.
De retour d'un voyage en Italie où il a fait fortune, le voici soudainement agressé sur le pont du navire qui le ramène chez lui.
Il demande à ses agresseurs la grâce de jouer une dernière fois de sa lyre.
Il est alors jeté à l'eau, où un dauphin charmé par sa musique et la douceur de son chant, le prend sur son dos et le dépose sur la terre ferme.
Quand la passion des œufs s'avère contagieuse et que ma moitié peint une coquille, cela donne une jolie œuvre naturaliste.
L'escargot glisse sur l’œuf et semble mener sa vie à la vitesse de tout bon gastéropode qui se respecte.
Évidemment, celui-ci s'appelait " Cargo " ( par rapport au " container " qu'il porte sur son dos ).
Il permit à l'auteur de ce post de faire ce vilain jeu de mots en guise d'intitulé.
Des œufs, des insectes, la tentation est forte et propice à l'invention d'un nouveau mot : l'entom'oologie ;
du grec entomon = insecte
du grec ôon = œuf
du grec logos = science.
La fusion de deux disciplines que sont l'entomologie et l'oologie qui auraient pour but d'étudier à la fois les insectes et les œufs.
C'est un tout petit œuf qui fait office de toile pour cette charmante coccinelle.
Le support blanc met en valeur l'insecte aux couleurs vives.
La " bête à bon Dieu " remplit tout l'espace offert par la coquille de l’œuf ; sa taille équivaut à une modeste pièce de un centime d'euro !
De petites " bêtes à Bon Dieu " ont élu domicile sur un œuf de poule.
La présence des coléoptères met la coquille à l'abri de toutes invasions de pucerons et permet d'obtenir une déco animale originale.