Une déesse grecque semble léviter au centre de cet œuf de porcelaine.
Sur fond rouge, elle étend ses ailes au dessus d'une guirlande de feuilles d'acanthe qui ceinture la partie inférieure de l’œuf.
Sur les flancs deux amphores surmontées d'une torche sont elles aussi des références à l'antiquité qui inspira tant le style impérial.
L'oeuf peut s'ouvrir et se refermer grace à un fermoir de laiton orné d'une rose qui fait écho au motif floral de la lyre tenue par cette si élégante " Victoire ".
Bis repetita placent
Les choses répétées plaisent
En 1911, un œuf de Ptérodactyle exposé au musée d'histoire naturelle de Paris éclot...
Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-sec
Jacques Tardi
Cette composition est le fruit de décennies de collectes effectuées lors de mes sorties nature. Elle rend hommage au bel oiseau qu'est la pie (Pica pica).
L’œuf m'a été donné il y a maintenant une trentaine d'années. J'ai trouvé la plume il y a environ trois ans et tout récemment, c'est ce crâne que je ramassais sur un stère de bois.
L'oiseau a probablement été victime d'un gang de chats. Il ne restait que ce crâne, le bréchet et les plumes de l'animal.
Alors, bien sûr, tous ces restes ne sont pas ceux d'une seule pie. C'est la réunion de pièces anatomiques de trois malheureux corvidés qui voient ainsi leur présence terrestre un tantinet prolongée.
Bis repetita placent
Les choses répétées plaisent