Archives 2015

Le concert dans l'oeuf



Le concert dans l’œuf, d'après Jérôme Bosch. Photo Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le concert dans l’œuf est une peinture fantastique et burlesque. Elle fait partie des collections du musée des Beaux Arts de Lille.
Initialement attribuée au peintre Hollandais Jérôme Bosch (né vers 1450 et mort en 1516), on s'aperçut à la lecture de la partition représentée sur l'oeuvre qu'il s'agissait en fait d'une copie, car elle fut écrite bien après la mort de l'artiste.
La peinture a été datée du milieu du seizième siècle et, si la composition musicale dévoile que le peintre Néerlandais ne peut pas en être l'auteur, tout au moins en est-il l'inspirateur.

Marcher sur des oeufs


Teddy a recensé trois expressions associant les œufs et la marche, et une autre peu usitée de nos jours.
La première : marcher sur des œufs.
La deuxième : avoir l'air de marcher sur des œufs.
La troisième : il marcherait sur des œufs sans en casser un.
Et cette dernière exhumée de la malle de grand-mère : casser ses œufs.


Curieux de tout, notre ami Teddy a voulu tester l'expression : marcher sur des œufs. C'est pour cette raison qu'il se conduit avec une extrême circonspection. Il agit précautionneusement en manquant d'assurance car l'affaire est délicate, il se comporte avec prudence.
Sa crainte est de casser ses œufs. Ici nous sommes face à une très vieille expression. Elle s'emploie pour désigner une femme qui accouche avant terme.
Pas de risque pour Teddy, mais le voila subitement plombé, désormais il a l'air de marcher sur des œufs (se dit d'une personne qui marche avec peine).
Mais c'est sans compter sur la souplesse de notre ami car il marcherait sur des œufs sans en casser un.
Au final, comme le suggère cette dernière expression, il marche avec une grande légèreté et tout est bien qui finit bien.

Un oeuf coquin



Oh ! Oh ! Voulez-vous vous reculer un peu de l'écran.
Ce n'est pas très joli de regarder par le trou de la serrure. Surtout si derrière se trouve Vénus toute auréolée de sa beauté.

Bon, d'un autre côté, il s'agit juste d'une fève dorée trouvée à l'intérieur d'une galette des rois. Elle a été enfermée dans un œuf de poule.
Celui-ci a été vidé et constitue une sorte d'alcôve censée préserver son intimité.

Les oeufs Fabergé


L'article précédent m'emmène tout naturellement à vous dire deux mots sur Peter Carl Fabergé ; orfèvre de la famille impériale russe.
Entre 1885 et 1916, c'est plus de cinquante œufs qui furent commandés à Fabergé par les tsars Alexandre III puis Nicolas II. Maria et Alexandra Féodorovna (leurs épouses respectives) étaient les heureuses destinataires de ces joyaux qui leurs étaient offerts à l'occasion des Fêtes Pascales.
Entre 1885 et 1894, la tsarine se vit offrir dix œufs par son mari Alexandre III. Son fils Nicolas II perpétua la tradition, et entre 1895 et 1916, il offrit vingt deux œufs à l'impératrice Alexandra et vingt deux autres à sa mère Maria.
Ces œufs extraordinaires sont de nos jours éparpillés un peu partout dans le monde. Au musée de l'Ermitage en Russie bien sûr, mais aussi à la couronne d’Angleterre, et d'autres dans des collections privées américaines.

Le premier œuf de Fabergé est une réplique réaliste d'une véritable coquille. Il est en or émaillé de blanc.
A l'intérieur se trouve le jaune qui contient une poule, les deux sont en or.
La poule enfermait une miniature de la couronne impériale en diamant et un petit pendentif en rubis, tous les deux disparus.