Un œuf de poule blanc est percé d'empreintes de pieds pour suggérer les sports d'hiver.
Si la couleur de la coquille est appropriée, les traces de pieds nus paraissent pour le moins incongrues.
Sont-ce les traces d'un yéti ou d'un big foot ? Instantanément l'esprit s'échappe et se transporte sur la chaine himalayenne pour l'un, sur le continent nord américain pour l'autre.
L'abominable homme des neiges qui peut marcher sur un œuf sans l'écraser apparait soudain moins lourdaud que ne l'insinue l'imagerie populaire.
Ceci s'ajoute à la légende et l'alimente encore.
Voila à quoi on s'amusait en Allemagne en 1930.
Le petit journal illustré n° 2043 du 16/02/1930 publie ce dessin qui immortalise un record pour le moins absurde et inutile.
Un allemand engloutit 75 œufs durs en 10 minutes et 30 secondes.
Le document est conservé à la Bibliothèque Nationale de France.
Polka des œufs à la coque
Cette semaine dans la catégorie " L’œuf dans l'art ", il n'est point question de peinture ni de sculpture.
C'est de musique dont il s'agit avec cette étonnante partition pour piano d'Alexandre Montfort (1803-1856).
Surtout connu pour ses opéras comiques, le compositeur signe là une polka qu'il dédie à toutes " les bonnes ménagères de France et de Navarre " !
Edité en 1884 après sa mort, ce document est conservé à la Bibliothèque Nationale de France.
Si l'artiste italien Maurizio Cattelan ose scotcher une banane sur un mur blanc en 2019 (voir l'encart en bas à droite sur la photo) pourquoi Ted Doeuf, l'égérie d'Oeufpassion ne pourrait-il pas scotcher un œuf sur un mur bleu ?
L’œuvre avait rapporté 120 000 dollars à son créateur pour finir dans l'estomac d'un visiteur.
L’œuf de Teddy est offert gracieusement à tous ceux qui cliqueront sur le lien. Il ne sera pas gobé et je continuerai à (sur) vivre avec ma modeste pension.
Martine à la ferme (1954)
Martine rend visite à la ferme de tante Lucie pour y découvrir ses animaux.
De tous, Poussi - Poussin est le plus petit. Rond comme un œuf, jaune comme une jonquille, il va, il vient. Il perd la tête tant il y a de choses à voir autour de lui.
Soudain il s'arrête : vite un grain de riz. Il repart, s'arrête encore : on est bien ici, il y a du soleil. C'est si bon !
Puis il aperçoit un lapin et se remet à courir après sa maman.
Gilbert Delahaye
Marcel Marlier
